Altiports et Altisurfaces

Définitions

Les termes « Altiport » et « Altisurface » sont apparus au début des années 1960, après la création d’un nouveau type de plateforme aérienne dans certaines stations de ski et le défrichement de zones de posé et de décollage en haute montagne.

ALTIPORT

« Un altiport est un aérodrome pour avions et hélicoptères situé le plus souvent en haute montagne, et dont les pistes ont pour particularité d’être en pente et courtes. Les décollages s’effectuent en descente et les atterrissages en montée, quel que soit le vent. Des procédures particulières sont prévues, notamment en raison de l’environnement contraignant et de l’impossibilité de remettre les gaz en courte finale. Un pilote d’avion doit être titulaire de la « qualification montagne » ou d’une autorisation d’accès de site pour utiliser ce type d’installations.

Le mot « altiport » est imaginé lors de l’inauguration de l’altiport de Méribel le 29 janvier 1962 par Joseph Szydlowski, président de Turboméca, et Michel Ziegler, fils d’Henri Ziegler. »

Liste des altiports en service

Fidji

France

En Auvergne-Rhône-Alpes :

En Occitanie :

En Polynésie française :

Népal

Altisurface

« Une altisurface, en France, est une piste d’atterrissage en montagne pour avions autre qu’un altiport.

Une altisurface, contrairement à un altiport, n’est pas, au sens légal du terme un aérodrome. Elle ne comporte pas d’indicatif OACI ou AITA, mais est plutôt répertoriée par ce que les Américains appellent un LID (locator ident), sous la forme LFddnndd représentant le numéro du département où l’altisurface est située, et nn son rang dans l’ordre des homologations relatives à ce département.

La définition officielle figure dans les publications du Service de l’information aéronautique, précisément en AIP-FRANCE, AD 1.8-0 : « Les altisurfaces sont des emplacements situés en montagne et pouvant être utilisés par certains avions effectuant du travail aérien, du transport à la demande ou des opérations aériennes non commerciales. Ils sont agréés par arrêtés préfectoraux et réservés aux pilotes et avions satisfaisant aux obligations mentionnés au paragraphe 2 ci-après. »

Dans certains autres pays, ce type de plate-forme aéronautique porte un nom différent ; par exemple, en Suisse, on parle de « places d’atterrissage en montagne » ou « Gebirgslandeplätze » ».

Répertoire des Altisurfaces et altipots (en France)

chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/FR-AD-1.8-fr-FR-Altiports_Altisurfaces.pdf