
Aujourd’hui, Robert Merloz, Pilote de montagne (RM-PDM) focalise son attention sur Robert Chauchon, un homme aux multiples facettes et aux nombreux talents, tout particulièrement connu comme Maquisard, membres des Expéditions Polaires Françaises (EPF) et défricheur de terrains d’aviation en altitude…
JEUNESSE
Né à Paris 15e le vendredi 7 avril 1922, Robert, Eugène Chauchon est le fils de Félix Chauchon et d’Eugénie Daniel.
Il passe sa jeunesse, à La Ruche, un ensemble en forme de rotonde implanté sur un terrain vague, non loin de la zone des fortifs de Paris, mais aussi un village cosmopolite où résident peintres, sculpteurs, musiciens, artistes lyriques, comédiens et artisans de toutes nationalités.
Comme beaucoup de jeunes garçons à l’époque, Robert fait des rêves d’aviation mais, pour les réaliser, il faut payer l’inscription à l’école Breguet. Par conséquent, comme la plupart des jeunes garçons de l’époque, il faut passer par l’apprentissage, en l’occurrence dans une petite entreprise de radio, comme monteur-câbleur.
LA RÉSISTANCE ET L’IMMÉDIAT APRÈS-GUERRE
Survient la drôle de guerre, la bataille de France et la débâcle de juin 1940. Sans emploi dans la capitale, Robert prend le chemin de la Normandie et travaille quelques temps dans une ferme avant d’être appelé au Service du Travail Obligatoire (STO), classe 1942. Refusant de se mettre au service de l’ennemi, il fuit la zone occupée et rejoint la Savoie. En Maurienne, il rencontre un petit groupe de jeunes réfractaires au STO, puis d’autre jeunes appartenant au mouvement Jeunesse et Montagne (JM), encadrés par des aviateurs. Il devient alors bûcheron, alpiniste, skieur et oublie quelque peu la guerre. Cependant, au sein de JM naît l’Organisation de Résistance Armée (ORA).
Ayant rejoint Pleaux, dans le Cantal (Massif central), où il bénéficie d’une instruction militaire grâce à des armes parachutées par les Alliés au Maquis. Il prend part à des embuscades contre l’occupant, puis participe à la libération de Clermont-Ferrand, de Vichy et de Lyon comme membre de la Colonne rapide n°6 (CR 6).
Robert Chauchon décrit ainsi cette période :
« En 1943, j’ai intégré ‘Jeunesse et Montagne’, où, pour la première fois, j’ai rencontré Robert Guillard. Nous avons ensemble quitté la vallée de Chamonix pour gagner le Massif central. Sous la direction de [Robert] Thollon, nous disparaissons dans la nature pour retrouver une organisation du Maquis et nous installer dans le secteur de Pleaux (Cantal). Nous avons formé la Colonne Rapide n° 6 avec un effectif d’un demi-bataillon et après avoir ‘talonné’ les Allemands, nous avons été l’un et l’autre médaillés de la Résistance avec citation. »
La CR 6 poursuit sa course jusqu’à Dijon, où elle se disloque, les uns intégrant les rangs de la 1e Armée française avec les ‘Alpins’, d’autres choisissant de s’engager dans l’Armée de l’Air comme élève-pilote. C’est cette dernière voix que choisit Robert en rejoignant une école préparatoire au pilotage près de Vichy, en apprenant à piloter à Châteauroux, puis à l’école de pilotage de Kasba-Tadla, près de Marrakech, au Maroc, où sa promotion est stoppée dans son élan en 1946-47. En effet, la Seconde Guerre mondiale se soldant par la défaite de l’Allemagne nazie, du Japon et de leurs satellites, il y trop de pilotes et on envisage de reprendre l’entraînement quelques mois plus tard. Robert est alors affecté comme instructeur montagne et commando, puis dirige le Centre d’entraînement des élèves de l’École de l’Air à Ancelle (05/Hautes Alpes). C’est là qu’il se marie avec Gisèle Coufert, mais, l’aviation sans avion ne faisant rêver personne, il divorce de l’armée de l’Air et demande la résiliation de son contrat.
LES EXPÉDITIONS POLAIRES
À la recherche d’un emploi, Robert est engagé comme chef de chantier au téléphérique de l’Aiguille du Midi, à Chamonix-Mont-Blanc (74/Haute-Savoie).
En 1947, l’explorateur Paul-Emile Victor (PEV) créé les Expéditions Polaires Françaises (EPF) et, avec Robert Guillard, l’ancien compagnon de la CR 6, recherche des spécialistes pour mettre en place l’infrastructure technique et la logistique de cette entreprise périlleuse.
C’est ainsi que d’avril à octobre, pendant les années 1949, 1950 et 1951, Robert participe, comme mécanicien, aux campagnes d’été des EPF au Groenland, puis en tant que chef de raids et d’équipes de géologues pendant les campagnes 1952, 1953 et 1959.


QUE FAIRE EN HIVER ?
Certainement nostalgique de l’aviation et désœuvré pendant les mois d’hiver, Robert recommence l’entraînement avion en région parisienne sur les terrains de Guyancourt, de Saint-Cyr-l’École et de Toussus-le-Noble.
Pendant l’hiver 1953-1954, alors que les liaisons en hiver sont difficiles entre la France et la cosuzeraineté d’Andorre par le Port d’Envalira, Robert est contacté pour étudier la possibilité d’établir des liaisons terrestres par chenillette américaine M29 ‘Weasel’, engin utilisé par les expéditions polaires. Avec un Andorran, il créé la petite société ‘Artic’ qui, avec deux ‘Weasels’, achemine marchandises et voyageurs. Souhaitant adapter le transport aérien sur ces liaisons hivernales, on projette de tester le Max Holste MH-1521 ‘Broussard’ n° 2 sur un petit terrain de 300 mètres de long.

Le Mardi 7 août 1956, Adonis Moulène aux commandes, Robert Chauchon en place droite et M. Michel, personnalité andorrane, participent à ce vol d’essai. Malheureusement, au décollage, l’appareil dévie de son axe et une aile touche le sommet d’un arbre. Robert et le passager réussissent à se libérer mais Adonis Moulène, qui souffre de plusieurs fractures à la colonne vertébrale, décède six jours plus tard. À ses débuts de pilote d’essais, Adonis Moulène avait testé et assuré la promotion du premier Jodel…

DÉCOUVERTE DU VOL MONTAGNE
Au cours d’un essai d’engin mécanisé sur un glacier suisse, Robert rencontre un pilote effectuant des atterrissages sur glacier et c’est avec plaisir qu’il accepte de faire un tour. Ce jour-là naît une vocation de pilote de montagne qui ne se démentira jamais.
1957
En effet, dès le mois d’août 1957, Robert rencontre à Sion (Canton du Valais/Suisse) le pilote de montagne Herman Geiger, qui y tient une école de pilotage sur glacier. Commence l’entraînement en double commande, puis Robert obtient l’autorisation suisse pour effectuer des vols en haute montagne avec atterrissage. De retour en France, il suit un stage de perfectionnement sur ‘Stampe et Vertongen SV-4’ à Carcassonne (11/Aude). En septembre, à Challes-les-Eaux (73/Savoie), Robert effectue un stage de préformateur-instructeur, suivi en décembre d’un stage d’instructeur.

1958
En avril 1958, Robert effectue nouveau stage chez Geiger, ce qui lui permet de totaliser près de trois cent atterrissages sur glaciers. En France, s’ouvre le terrain de Luchon, où il est instructeur à l’aéroclub en cours de création. Le même mois, Robert achète un ‘Piper-cub’ équipé de skis, immatriculés HB-OPE. En France, il n’existe pas encore de réglementation pour le vol en montagne, il suffit d’un accord de la Direction de l’Aéronautique française et d’une demande aux préfectures des différents départements intéressés pour qu’on puisse se poser un peu n’importe, mais sans effectuer de transport public. Il se pose donc dans les Pyrénées, une quinzaine de fois au Vignemale et deux fois dans le massif de la Maladetta.
1959
D’avril à octobre 1959, Robert participe à l’Expédition glaciologique internationale au Groenland.
Dès le mois d’octobre 1959, il effectue 15 heures de vol sur ‘Stampe’ lors d’un nouveau stage à Carcassonne. De novembre 1959 à avril 1960, il est instructeur à l’Aéro-club de France à Toussus-le-Noble. Il revend son ‘Piper Super Cub’ et achète le ‘Piper Family’ immatriculé F-BEGO.
Après un passage rapide à Sion, Robert quitte les Pyrénées pour s’installer à Tallard, dans les Hautes Alpes. Il y créé la société Air Neige avec l’ambition de réaliser des liaisons aériennes entre les stations de sports d’hiver et Nice, Marseille, Lyon, et les principales villes du littoral méditerranéen. Ce n’est qu’en 1960, que deux instructeurs du Centre national de Challes-les-Eaux, Marcel Collot et Delparte, après un stage chez Geiger, officialisent le vol montagne en France.

CHAUCHON, LE DÉFRICHEUR
Au plan local, Robert se forge une solide réputation de défricheur de terrains de montagne en ‘labourant la neige’ à Céüze et à Vars, ainsi que sur les glaciers du massif des Écrins. Cependant, pour gagner sa vie, il doit poursuivre ses activités d’instructeur à l’Aéroclub de Tallard. Lors de ses vols locaux, Robert repère deux terrains, près de Barcelonnette (04/Alpes-de-Haute-Provence), susceptibles de devenir deux emplacements favorables à la création d’un aérodrome, ce qui désenclaverait la Vallée de l’Ubaye.
Pour celui situé en bas des plantations de pins du Riou Bourdoux, sur la commune de Saint-Pons, il présente un projet à Monsieur Proal, Maire de Saint Pons, qui s’y déclare favorable, puis l’Ingénieur des Ponts et Chaussées Garrel, qui s’enthousiasme pour le projet et supervise le déboisement du terrain, effectué par des habitants de Saint-Pons. Robert obtient aussi qu’un régiment du Génie se déplace avec ses bulldozers et des scrapers afin d’aménager une piste de 800 mètres de long par 40 de large. Le terrain est déclaré ouvert à la Circulation Aérienne Publique par arrêté préfectoral en janvier 1961. Un autre ami se lance localement dans l’aventure du vol en montagne, Jean-Paul Weiss avec Air Edelweiss à Tallard.
Robert cherche enfin à étoffer les activités d’Air Neige en prenant contact avec des stations de sports d’hiver. En 1960, il entre en contact avec André Tournier, Directeur de la station de Méribel (73/Savoie), pour localiser des sites favorables à l’atterrissage d’avions en montagne. Au printemps 1961, lors des essais d’atterrissages préliminaires à l’implantation du futur aérodrome de Méribel, il tente de se poser à proximité de la station, sur le versant de Tougnette. En phase d’arrondi, l’appareil heurte malheureusement un câble, arrache un pylône de remontées mécaniques et blesse un skieur. Deux ans d’efforts, du travail pour essayer de promouvoir l’aviation de montagne auprès des administrations, des responsables locaux, pas d’assurance tous risques, trop chère, et c’est la catastrophe.
Robert vend l’épave et peut acquérir un appareil taille inférieure, qu’il équipe de skis, ce qui lui permet d’effectuer quelques vols en France et en Suisse. Un ami lui loue un Cessna 310 ce qui lui permet d’inviter maire et sénateur pour un vol vers Nice, Marseille ou Lyon. Idée très intéressante, mais sans lendemain, par manque d’infrastructure, d’équipements de navigation aérienne, et aussi du fait d’un potentiel réduit de clientèle intéressée. Cependant, localement, il y a toujours des ‘rigolos’ qui connaissent quelqu’un qui connaissait ‘machin’ à Air Inter ou à Air France à qui ils demandaient de faire atterrir une ‘Caravelle’ à Tallard (800 mètres de long, une montagne devant et une derrière…).
LA PÉRIODE AERO MACCHI
En 1962, Robert s’occupe de la représentation des appareils vendus par la firme italienne Aermacchi (Aeronautica Macchi) de Varèse, en particulier l’Aermacchi-Lockheed AL 60. Construit sous licence, cet appareil peut transporter six passagers, ce qui permet le largage de parachutistes et des prises de vues aériennes verticales, mais l’avion est sous-motorisée pour qu’on y monte des skis. En juin, Monsieur Paul, géomètre, contacte Robert pour des prises de vues aériennes. Fin 1962, ce dernier se procure un Lockheed AL 60 équipée d’une trappe permettant d’adapter une caméra, et suit un stage de photographe navigant à l’Institut géographique national devenu, le 1er janvier 2012, Institut national de l’information géographique et forestière, tout en gardant le même sigle (IGN)
Toujours en 1962, la société Air Neige dispose de l’Aermacchi-Lockheed AL 60 immatriculé F-BKOA baptisé ‘Santa-Maria’, livré à Air Neige sur l’aérodrome de Toussus-le-Noble le 28 juin 1962, et vendu, en 1965 à l’Unité Hermétique (L’UH, devenue Techumseh-Europe le vendredi 25 juillet 1997), qui le vend à son tour à l’Aéro-club de Royan en 1967. Pour mémoire, l’appareil est radié en novembre 1982).

Début 1963, il base l’avion au Castelet (83/Var) et installe le laboratoire photo à Carqueiranne, où M. Paul possède un cabinet de géomètre. Alors, débutent les missions de photographies aériennes pour des projets d’autoroutes ou de lotissements dans les régions méridionales. En 1964 et 1968, ce travail de prises de vues aériennes s’étend à toute la France. L’IGN, qui est spécialisée dans les vols à haute altitude et la cartographie, fait l’acquisition, en 1969, d’un bimoteur léger pouvant effectuer les prises de vues nécessaires à l’établissement des cartes. Les vols diminuent et la rentabilité de l’avion s’en ressent. En juin 1969, Robert effectue un stage radio en Angleterre, puis en juillet, un stage et licence IFR. D’avril à septembre 1971, Robert participe à une reconnaissance de sites au Spitzberg.
Toujours en 1963, Air Neige prend une option sur l’Aermacchi AL 60 immatriculé I-MACF (en Italie, donc), qu’elle ne transforme pas en achat malgré la réservation de l’immatriculation F-BLHF. En revanche, la compagnie achète l’Aermacchi AL 60 immatriculé FBKRY ‘Santa-Maria’, livré à Air Neige sur l’aéroport du Bourget le lundi 14 janvier 1963, qui sera vendu à l’aérodrome de Strasbourg en 1964, et finalement radié en1966.

PILOTE D’AIR-ALPES
C’est au sein de la compagnie aérienne Air-Alpes que Robert retrouve, en 1973, une activité aéronautique en montagne à Courchevel, Méribel, Val d’Isère et l’Alpe d’Huez. Les stations de sports d’hiver locales de Pra-loup et du Sauze, dans les Alpes de Haute Provence, s’étant étoffées, il retourne à Barcelonnette pour le compte d’Air-Alpes avec un ‘Cessna 200’, puis un ‘Pilatus’, et réalise 150 vols durant les trois mois d’hiver, mais les résultats ne sont pas suffisants pour assurer une rentabilité.
Pendant l’été, aux commandes d’un ‘Pilatus’, il est chargé de mener des opérations anti-grêle dans les vignobles des Côtes du Rhône, du Beaujolais et de Bourgogne.

En novembre, c’est sur un De Havilland Canada DHC-6 ‘Twin Otter’ turbomoteur d’une capacité d’une vingtaine de passagers qu’il effectue des liaisons aériennes régulières sur Lyon, Zurich, Marseille ou Toulon-Hyères, la Corse, Barcelone ou Milan. Au cours de l’hiver 1973-1974, depuis Barcelonnette, des vols vers Gap (05/Hautes-Alpes) ou Nice sont réalisés avant de reprendre en été les opérations anti-grêle sur les régions viticoles. En 1975 et 1976, Robert poursuit les vols à Air Inter et participe à la liaison aérienne Paris-Gap.
En 1976, Robert achète une vieille ferme en ruine qu’il réhabilite pendant ses journées de repos. Cependant, il n’oublie pas la montagne et effectuant des balades, des randonnées à ski, sans oublier un marathon en ski de fond dans le Jura.
En 1977 et 1978, il effectue 700 heures de vols sur Paris-Courchevel en hiver et, l’été, des liaisons sur la Corse. C’est sur ‘Fokker 27’, que Robert reprend les liaisons habituelles sur Paris-Chambéry/Barcelone-Milan-Paris ou Paris-Rennes-Lyon-Bordeaux. En 1980, les ‘Fokkers’ sont remplacés par des ‘Twin Otters’ sur les grandes lignes.
DERNIÈRE EXPÉDITION POLAIRE
En juillet 1980, Robert se prépare pour participer à la 31e Expédition en Terre Adélie. Le départ a lieu en décembre et il remplit la fonction de Chef d’hivernage et de district, responsable de 26 personnes.

À son retour de l’Antarctique, en décembre 1981, Robert retrouve sa vieille ferme au hameau de Chaudon, sur la commune de Méolans-Revel (04/Alpes de Haute Provence). Celle-ci est devenue habitable, mais il reste à l’aménager, à cultiver le jardin, à couper du bois de chauffage, à faire un peu de montagne ou de ski, ou encore un peu d’avion.
Au le plan associatif, Robert est instructeur bénévole d’une association sportive scolaire locale, et trouve le temps de peindre, de sculpter, de gribouiller ou de réunir des notes.
HOMMAGES
Robert Chauchon décède à Gap le jeudi 10 décembre 2015, à l’âge de 93 ans. Une fois ses cendres dispersées dans les environs de sa bergerie, en mai 2016, une plaque commémorative est inaugurée sur le mur extérieur du Centre de vol à voile de l’Ubaye (CVVU), à l’aérodrome de Barcelonnette.


Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=-KS6R3tgtMA&ab_channel=GuyPelletier
2:00
ÉPILOGUE
De Robert Chauchon, il reste la figure du Maquisard et du Libérateur de plusieurs de nos villes, de l’explorateur polaire, de l’aviateur, du pilote de montagne défricheur de terrains d’aviation en altitude, d’artiste amateur et de membre actif d’une association à caractère pédagogique. C’est – entre autres – grâce à son échec sur la Tougnette que l’altiport de Méribel se situe, depuis le début des années 1960, dans la forêt du Fontany, un site bien plus adapté à l’atterrissage et au décollage sur piste en pente…
Malheureusement, sa tentative de créer une compagnie aérienne dans les Alpes du Sud se heurte au manque de moyens financiers et, donc, au manque d’appareils et de personnel permettant d’entretenir des lignes aériennes régulières. C’est bien pour cette raison qu’il abandonne rapidement ses activités aériennes commerciales et loue ses services aux compagnie Air Alpes et Air Inter pendant les années 1970.
L’histoire d’Air Alpes, qui ne dure somme toute qu’une vingtaine d’années, ne fait que confirmer que le rêve d’une compagnie aérienne alpine n’est malheureusement qu’une chimère, tant les lignes régulières sont directement concurrencées par le développement des voies autoroutières, voire par les liaisons par avion privé ou hélicoptère, bien plus souples d’emploi pour qui peut se les offrir.
Éléments recueillis par Bernard Amrhein
SOURCES
- Robert Chauchon ; des glaces arctiques aux neiges alpines
- Chauchon Robert
- Séquence émotions et souvenirs à la mémoire de Robert Chauchon
Le Dauphiné Libéré du 10 mai 2016
BIBLIOGRAPHIE
Robert Chauchon est l’auteur de plusieurs ouvrages :
- Groenland 1948-1953 : transports par téléphériques (1955).
- Des régions polaires à la Provence (1er janvier 1996).

- Des régions polaires aux Alpes (1997).

- Demain il fera jour (2002).
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